Surdité chez les motards

Voici un article trouvé sur un autre site (ppour ceux que ça intéresse...)

Des lésions irréversibles

Considérée comme l’une des principales nuisances de cette fin de siècle, la pollution par le bruit fait de plus en plus de victime de l’audition parmi les populations exposées mais aussi parmi d’autres usagers en particulier : les motards. Avec le vent qui s’engouffre au fur et à mesure que la vitesse augmente cumulé à cela le bruit d’un échappement pas toujours « street legal » l’oreille, si elle n’est pas correctement protégée, peut en prendre un sérieux coups. En réalité, l’importance de la fatigue auditive ou de la perte d’audition dépend du niveau sonore, de la durée d’exposition, du type de stimulation et de certaines prédispositions personnelles. On estime que la dose journalière admissible est de 8 heures d’exposition à un niveau sonore de 85dB, ou de 4 heures d’exposition à un niveau de 88dB, ou de 2 heures d’exposition à un niveau sonore de 91dB. Le temps d’exposition doit donc être réduit de moitié à chaque fois que le niveau sonore augmente de 3dB. Sachant qu’à 120 km/h dans un casque moto, ce dernier varie entre 90 et 130dB suivant qu’il s’agit d’un casque intégrale ou modulaire vous imaginez les dégâts qu’il en résulterait. Mais que risque-t-on vraiment ? Une exposition prolongée à plus de 105dB (discothèque) peut provoquer des pertes définitives de la sensibilité, des sifflements ou bourdonnements d’oreille (acouphènes) voir la surdité permanente. Vous êtes donc prévenu !

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