RÉGIONS : L'amiante qui menace profs et élèves à Genève
Date de parution: Mardi 11 décembre 2007
Auteur: Cynthia Gani
GENEVE. Malgré la présence de fibres dans les faux plafonds du Cycle d'orientation du Foron, des travaux à risque ont été entrepris.
Le Cycle d'orientation genevois du Foron est truffé d'amiante, et pourtant, les directives n'ont pas été respectées. Le Temps a appris que des travaux de rénovation ont été menés dans l'établissement scolaire alors que les experts mandatés par l'Etat l'avaient proscrit. Ministre libéral chargé des Constructions, Mark Muller confirme le fait, et le qualifie de «couac extrêmement malheureux». Au Cycle du Foron, 600 élèves, le malaise du personnel grandit.
Chez le concierge
A tel point que malgré la consigne de silence, certains ont accepté de témoigner. Comme la bibliothécaire Anne Mahrer, également députée, malade à cause de l'amiante (lire ci-dessous). Et comme cet enseignant, qui a découvert «avec stupeur» que des travaux avaient été autorisés dans l'appartement du concierge de l'école, alors même que toute intervention avait été interdite.
Peinture, rénovation et changement de la cuisine étaient au programme. Sous couvert d'anonymat, ce même professeur affirme que les ouvriers travaillaient «comme si de rien n'était, visiblement pas au courant qu'il s'agissait d'un milieu à risque». Ceci alors que les élèves et enseignants étaient présents dans le bâtiment, ajoute-t-il.
Rébellion des élèves
Le personnel du Cycle d'orientation a reçu, le 29 novembre, les excuses du secrétaire général du Département des constructions et des technologies de l'information pour ce «couac». Mais, selon cet enseignant, d'autres travaux à risque avaient été entrepris auparavant: «Un storiste a percé un plafond amianté dans une classe. Les élèves ont trouvé sur leur bureau de la poussière et ont refusé de prendre place», raconte-t-il.
Le conseiller d'Etat Mark Muller affirme n'avoir connaissance que du premier cas de travaux cité. Il assure que «la consigne avait été donnée aux collaborateurs du DCTI d'interdire tous travaux au Foron. Mais nous sommes à la merci d'entreprises qui ne respectent pas nos instructions. Des mesures ont été prises pour que cela ne se reproduise pas», déclare le magistrat libéral.
Scanners exigés par les profs
Reste que les collaborateurs sont de plus en plus inquiets. L'interdiction d'entreprendre des travaux dans le bâtiment faisait suite à un rapport sur l'amiante présenté au personnel du Cycle le 22 novembre, après que le Conseil d'Etat a annoncé que deux personnes collaborant ou ayant collaboré au Foron étaient malades de l'amiante. Anne Mahrer souffre d'asbestose, et un ex-directeur est atteint d'un cancer du poumon.
Les autorités restent prudentes: le lien entre leur contamination et le Foron n'est pas encore certain, affirment-elles. L'hypothèse d'une «contamination passive» sur une longue période n'est pas confirmée.
Le Conseil d'Etat a néanmoins promis, le 21 novembre, que les personnes ayant collaboré pendant au moins dix ans au Foron seraient examinées. Pas satisfaits par la proposition du médecin du travail cantonal qui voulait les soumettre à des radiographies, des employés ont exigé des scanners. Le canton a accepté.
Amianté du sol au plafond
Le rapport d'experts, dont Le Temps a pris connaissance, pose un diagnostic clair: du sol au plafond, le Foron est amianté. Il y en a dans les faux plafonds présents dans la quasi-totalité des classes, bureaux, ainsi que dans le local de projection de l'aula. Les faux plafonds présentent le plus grand risque, selon Vincent Perret, du Service cantonal de toxicologie industrielle et de protection contre les pollutions intérieures (STIPI): «Ils sont au-dessus des têtes des enfants, et on les déplace souvent. A chaque rénovation.» Au Foron, l'amiante est aussi logé dans le calorifugeage (ndlr: système qui réduit les déperditions de chaleur), les sols, la colle de carrelage présente dans les sanitaires à chaque étage.
Le personnel doit rencontrer ce jeudi les ministres Mark Muller et Charles Beer, chargé du Département de l'instruction publique. Mais ce que les employés veulent surtout, c'est un plan d'assainissement au plus vite. Ils exigent que les travaux soient menés durant l'été.
308 bâtiments étatiques
Pour le Conseil d'Etat, ce n'est que le début d'un long processus. Selon Vincent Perret, le canton de Genève n'avait pas entrepris de recensement systématique jusqu'à présent. Le matériau cancérigène est pourtant interdit en Suisse depuis 1990...
A Genève, quinze Cycles d'orientation sur vingt contiennent aujourd'hui de l'amiante. Plus globalement, 308 bâtiments étatiques sont concernés. Dont cent établissements scolaires, parmi lesquels septante-sept écoles primaires.
Le 21 novembre, le Conseil d'Etat annonçait que des dizaines de bâtiments à risques feront l'objet d'expertises. Le taux de fibres dans l'air sera examiné. Et après? Va-t-on désamianter la totalité de ces bâtiments?
Anne Mahrer: «Je travaille depuis 30 ans au Cycle du Foron. Je suis presque sûre d'avoir été contaminée ici»
Cynthia Gani
Bibliothécaire depuis plus de trente au Cycle d'orientation du Foron et députée verte au Grand Conseil genevois, Anne Mahrer souffre d'une maladie liée à l'amiante. Elle livre son témoignage.
Elle s'est longtemps tue. Mais aujourd'hui, Anne Mahrer, bibliothécaire depuis plus de trente ans au Cycle d'orientation du Foron, a décidé d'en finir avec «la politique de l'autruche» menée par les autorités genevoises. Cela fait depuis le mois de mai qu'elle se sait malade. «C'est de l'asbestose. Ma plèvre est calcifiée à cause de l'amiante. On a découvert ça par hasard. J'avais une toux persistante, alors on m'a fait une radiographie de routine. Il n'y a rien à faire. Il faut espérer que cela ne se dégrade pas en mésothéliome (ndlr: cancer de la plèvre). Je fais régulièrement des scanners, pour surveiller.» Une autre personne a été atteinte dans sa santé: un ex-directeur du Foron, malade d'un cancer au poumon.
«Ma double casquette»
Convaincue qu'il s'agit d'un «problème de santé publique», Anne Mahrer s'est empressée d'alarmer les autorités. «Je les ai mis devant une grosse bombe.» Au début, la bibliothécaire se heurte à la quasi-indifférence des services concernés. Quand elle téléphone, on la met en attente en lui passant «une petite musique».
Seulement voilà: Anne Mahrer, 59 ans, est aussi une politicienne aguerrie. Celle qui fut en 2006-2007 la première présidente écologiste du Grand Conseil genevois siège toujours au parlement. «Tout à coup, on a découvert ma double casquette.» L'attitude des services de l'Etat a alors miraculeusement changé. «Ma colère a redoublé. J'ai vu comment on traite le citoyen lambda.»
Depuis, Anne Mahrer se bat. Au Foron, puisqu'elle y travaille toujours. C'est elle qui a demandé à l'Etat de faire des prélèvements et de les soumettre à l'analyse du Service de la toxicologie industrielle et de la protection contre les pollutions extérieures (STIPI). «Je n'ai pas lâché. Chaque semaine, j'ai demandé des nouvelles du rapport.»
«On ne nous avait rien dit»
Le Conseil d'Etat a mis du temps, beaucoup de temps à réagir publiquement. Il s'est finalement fendu d'un communiqué de presse le 19 novembre, affirmant que la présence d'amiante dans des établissements publics ne présentait «aucun danger pour la santé des personnes». Puis il s'est exprimé devant les médias le 21 novembre, surtout pour rassurer.
Mais Anne Mahrer n'est pas du tout rassurée. Elle ne comprend pas l'attitude des autorités, qui insistent sur le fait que les deux collaborateurs du Foron malades de l'amiante n'ont pas forcément été contaminés dans l'établissement. «Ils ont du mal à accepter la réalité de la contamination passive. Cela fait trente ans que je travaille au Foron. Alors il y a vraiment une forte probabilité que j'aie été contaminée ici», assure-t-elle.
Elle déplore aussi l'absence de directives jusqu'à présent. Tous les jours, élèves et collaborateurs ont été exposés à la présence d'amiante dans le bâtiment. «Ne serait-ce qu'en punaisant des choses aux murs. Mais on ne nous avait rien dit.» Aujourd'hui encore, elle s'inquiète de la lenteur des autorités. Le Département des constructions et technologies de l'information aurait laissé se dérouler des travaux à deux reprises au Foron depuis que les risques sont connus: dans l'appartement du concierge et dans une classe, pour des réparations de stores. Il s'en est excusé. Mais Anne Mahrer est indignée: «Même si un doute subsiste quant à la contamination passive, la présence d'amiante dans les faux plafonds depuis plus de trente ans justifie à elle seule un processus d'assainissement. Qu'ont-ils fait, jusqu'à présent, à part recenser les bâtiments?»
«Agir, quel que soit le coût»
La colère gronde dans l'école, dit-elle. Le personnel a déjà rencontré les autorités à deux reprises, et une nouvelle séance est prévue ce jeudi avec les deux conseillers d'Etat qui gèrent les départements concernés: Charles Beer et Mark Muller. Mais Anne Mahrer exige davantage que des mots rassurants. «Il faut agir, quel que soit le coût. J'attends des autorités qu'elles nous présentent en janvier une planification des mesures d'assainissement qui pourraient être prises pendant les vacances d'été. Il faut faire rapidement un appel d'offres aux entreprises, peu nombreuses, spécialisées dans le désamiantage.»
Anne Mahrer espère que le soufflé ne retombera pas. Que ses collègues se battront pour que toute la lumière soit faite sur les risques encourus au Foron, mais aussi dans les 308 bâtiments de l'Etat qui contiennent de l'amiante. Sur son propre cas, elle attend les conclusions du médecin de l'Etat, qui doit encore lui dire si son asbestose peut être classée comme «accident de travail».
Le canton de Vaud menacé
Marco Danesi
Les bâtiments du canton assainis, il reste des points d'interrogation.
François Iselin, expert technique du Comité d'aide et d'orientation aux victimes de l'amiante, manifeste son inquiétude. Vaud compte toujours chaque année quelques cas de mésothéliome, une tumeur maligne de la plèvre, dont la cause classique est l'amiante.
Pas chères, isolantes, ces fibres cancérigènes ont envahi le monde de la construction entre 1960 et 1990. L'amiante est interdit en Suisse depuis 1989. Une liste, compilée en1985 déjà, recensait les immeubles publics et privés du canton de Vaud qui pouvaient cacher de l'amiante. Etablie sur la base des factures de fournisseurs, elle était incomplète, admet François Iselin. De plus, rien n'oblige dans le canton un propriétaire privé à assainir son bien. Une loi allant dans ce sens pourrait, en revanche, être discutée l'an prochain, indique Yves Golay, chef de la section travaux et énergie du Service des bâtiments.
Diverses formes d'amiante
C'est en 2004 que le canton lance l'examen des bâtiments qui lui appartiennent. Il en contrôle 100 à 150. Via un crédit de 8,9 millions de francs voté en 2005, il entreprend ensuite les assainissements nécessaires, qui seront achevés l'année prochaine, précise Yves Golay. Il s'agit surtout d'établissements scolaires, sept en tout.
Au fil du temps, on découvre que l'amiante a été utilisé sous des formes diverses. Le flocage n'était qu'une variante. Selon François Iselin, il y en aurait partout. Même dans les rames de l'ancien métro Lausanne-Ouchy. Michel Guillemin, directeur de l'Institut universitaire romand de santé du travail, fait le même constat. Pire encore, «il est très difficile, déplore-t-il, de mesurer la présence des fibres dans l'air et le risque ainsi encouru». Un seuil a été néanmoins fixé pour les postes de travail: 10000 fibres d'amiante respirables par m3 d'air. De plus, on se rend compte qu'il n'est pas nécessaire de manipuler l'amiante pour tomber malade. Les cas genevois montreraient qu'une longue exposition pourrait suffire. En revanche, Michel Guillemin ne connaît pas de cas similaire dans le canton de Vaud.
Entre 1994 et 2003, le Registre vaudois des tumeurs, dirigé par Fabio Levi, a comptabilisé 61 cas (51 concernent des hommes) de mésothéliome. Il s'agit de personnes âgées (en moyenne, elles ont plus de 60 ans). En effet, le cancer peut surgir 20 à 40 ans après le contact. Il devient donc compliqué de refaire l'histoire de la tumeur. Le pic attendu des cas se situe aux alentours de 2010/2015, signale Fabio Levi.
François Iselin réclame, pourtant, une carte géographique des signalements. Afin d'en localiser les sources. Fabio Levi doute de son utilité. Car une telle carte ferait l'inventaire des lieux d'apparition de la maladie ou du décès, sans rapport souvent avec l'endroit où la contamination s'est produite. Il précise encore que le tabagisme vient parfois se mêler du diagnostic. Assertion contestée par François Iselin, qui accuse les assureurs, la SUVA notamment (la plus grande assurance accidents obligatoire de Suisse), de vouloir échapper à leurs obligations. Et tenter ainsi de réfuter l'origine professionnelle de la maladie.
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#1Y a un rapport avec la moto?
2 Temps tout le temps par tous temps
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#2c'est la cahute ici... donc on parle autre chose que moto...
Il y a eu pas mal de bruit ces dernières années à cause de pas mal de collèges bourré d'amiante... genre la caféteria du CESSNOV en était truffée il y a encore quelques années et ils disaient même qu'il y avait des risques que ça tombe dans les assiettes et que les étudiants les avale... je m'en rappelle bien j'ai participé activement à la rénovation de la cafet
"Peu importe que le verre soit à moitié plein ou à moitié vide, l'important c'est qu'il en reste dans la bouteille..."
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#3S'cuses, me suis mal exprimé (volontairement): j'ai pas compris si tu voulais informer ou lancer une discussion!
L'amiante au niveau européen voire mondial, ben c'est comme le reste, tout le monde savait, tout le monde en a fabriqué, tout le monde en a vendu, tout le monde en a respiré et pour les mêmes raisons!
2 Temps tout le temps par tous temps
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#4Bien sûr, va respirer dans un grand bol d'amiante et essaye de faire un tour du Lédenon !
ps mince je suis pas dans délire
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#5Par information, après tu en fais ce que tu veux
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#6c'est asser du n'importe quoi!
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#7J'habite dans une maison isolée à l'amiante en vrac (murs et plafond) depuis une quarantaine d'années et je m'en sent pas plus mal que celui qui habite dans une maison écolo.
Certain que lorsque j'ai à changer du filage électrique dans le grenier, j'évite de parler car c'est presque l'extinction de voix pour une heure ou deux.
Il y a 20 ans, j'ai tout changé le filage électrique de la maison pour le connecter sur mon système domotique et j'ai voyagé dans le grenier sur les poutrelles une centaine d'heures.
Sur le moment, l'amiante ca picotte les bras, on respire un peu moins bien, mais tout se replace les heures suivantes.
Mes deux motos ont aussi des bandes de frein à l'amiante.
Alors pour le reste, légende urbaine ou je suis fortement immunisé
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#8c'est prouvé que ça peut provoquer de grave maladies, comme le cancer par exemple. Maintenant, si tu aimes vivre dangereusement...
"Peu importe que le verre soit à moitié plein ou à moitié vide, l'important c'est qu'il en reste dans la bouteille..."
Inscription: 08/11/2007
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#9Ah oui, j'habite avec mes vieux parents, mon père a 87 ans et aucun problème pulmonaire, ancien fumeur de plus.
Inscription: 23/01/2008
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#102 membres de ma famille sont mort d'un cancer l'année passé, dont un foudroyant après moins de 2 mois. Crois-moi c'est une belle merde cette maladie...
"Peu importe que le verre soit à moitié plein ou à moitié vide, l'important c'est qu'il en reste dans la bouteille..."
Inscription: 11/12/2007
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#11pis alors ton avatar! mdr non je rigole!
Inscription: 23/01/2008
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#12C'est vrai que je suis pas crédible
"Peu importe que le verre soit à moitié plein ou à moitié vide, l'important c'est qu'il en reste dans la bouteille..."
Inscription: 09/09/2003
Localisation: 1200
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#13L'amiante est dangereuse, mais il y a amiante et amiante.
Différents type de matériaux ont été fait à base d'amiante. Maintenant reste à savoir les teneurs et le type d'amiante (oui il y a plusieurs type d'amiante).
Je travaille depuis bientôt 3 ans dans la rénovation. On évacue l'amiante à l'intérieur des bâtiments mais selon certain critères (quantité d'amiante, dangerosité de poussière......) il faut savair que les plaque Eternit sont à base d'amiante, mais que vous pouvez les laisser en place du moment que vous n'avez pas à les percer ou couper pour une transformation ou rénovation.
La presse à tendance à dramatiser ces cas d'amiante !
Je suis en permanence en contact avec les entreprises de désamiantage et dans certaines habitations, on ne touche pas les matériaux en amiante car cela ne sert à rien ( pas de critères de dangerosité - plaques type Eternit que l'on ne touche pas - faible teneur en amiante ne rentrant pas dans les facteurs de dangerosité.......)
Mais bon, on vit dans une société où on aime crier Au Loup quand celui-ci est à plusieurs lieues !!
Si on est vieux, c'est que l'on n'est pas mort avant !
Devenir vieux, c'est arrêter la moto !
Inscription: 23/01/2008
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#14Eh bien voici les dires d'un connaisseur, bravo.
Personnellement je n'y connais rien. Mais quand on dit que c'est dangereux, je préfère ne pas trop avoir à faire avec ce genre de matériaux. Je suis comme n'importe quel individu de cette société: je suis le troupeau
"Peu importe que le verre soit à moitié plein ou à moitié vide, l'important c'est qu'il en reste dans la bouteille..."
Inscription: 08/11/2007
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#15On vit de plus en plus dans une société qui se complait dans la peur.
Il y a 30 ans c'était normal une petite tempête de neige de temps en temps, maintenant les médias poussent la population à la panique s'il tombe un petit 5 centimètres.
De toute facon, ca fait mon affaire, j'ai pratiquement la route à moi seul quand il y a des tempêtes de neige
C'est rendu que le monde ont peur d'avoir peur, de tout et de rien.