bonjour,
petite question importante ...
voila j'ai une petite 600 fz6 (s2), et j'ai eut la bonne idée de la prêter pour quelques heures à un
pote qui veut en acheter une (jusque la ça va !)
mais bon voila ce con a réussit a ce prendre un radar enfin contrôler par un flic avec un truc laser ou je sais pas trop quoi sur une national en France (pas pris sur le moment, juste plaque relevé par les forces de l'ordre).
La situation est la suivante : 120 kmh au lieu de 90, retenue: après application de la marge technique 114 kmh donc 24 kmh en trop retenue.
bon ensuite il faut savoir que j'ai un permis français donc j'ai reçu l'amende 135 euros (merci ) avec au moment du paiement une perte de 2 points sur mon permis.
j'ai une feuille pour mettre le nom de la personne qui conduisait (si pas le propriétaire), donc avidement je vais mettre le nom de mon ami...
mais seulement celui-ci est suisse et à un permis suisse.
Question (c'est surtout lui qui voudrait savoir et ça se comprend) que risque t'il ?
Apparemment depuis le 1er Avril ou septembre 2008 (je sais plus) il y aurait des accords entre la suisse et la France ...
Donc déjà l'amende va être envoyé à la personne par la France ou la suisse (euros ou CHF) ?
Ensuite risque t'il un avertissement (apparemment c ce qu'on risque en suisse pour 24kmh en trop sans antécédent)
ou est-ce que la suisse estime que c trop peu pour poursuivre ?
Sachant également que sur France pas de risque de lui faire un retrait sur le territoire apparemment il faut dépasser 39 kmh au dessus pour avoir le droit a ce châtiment (a vérifier)
J'ai fait des recherches mais bon c pas très clair se genre de situation.
merci d'avance a tous ce qui apporterons leurs lumières....
s.v.p si possible répondez si vous savez car le pauvre si je lui dit c OK et qu'il a des problèmes je pourrais pas m'empêcher d'avoir des remords même si c pas ma faute..... (désolé pour la longueur)
Inscription: 17/06/2007
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#1A mon avis , si il n'a pas d'antécédents, il va avoir un avertissement ...avec les frais qui vont avec et une amande (qui devrait venir de France ...donc tes 135€)
Laissons dire et faisons bien

Inscription: 16/05/2008
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#2De mémoire, tant que tous les "points" du permis suisse ne sautent pas, c'est prune forfaitaire pour peu qu'il ne se soit pas fait prendre par un radar fixe. L'idée est JUSTEMENT de payer sur-le-champ pour que les flics "oublient" l'infraction, qui, de mémoire toujours, doit en droit français être signifiée sur le champ dans ces cas-là. Maintenant, et toujours de mémoire, si c'est un fixe, et que c'est envoyé en Suisse, ça passe par le SAN, qui sévit et propose donc le barême "suisse" - 24 km/h sur une route principale, ça doit faire dans la prune très salée et un petit retrait pour bien faire, non ?
L'autre truc que tu ne précises pas est si ta brêle est immatriculée en France, ce qui changerait peut-être aussi des choses à cette histoire de dénonciation sur-le-champ.
Si seulement Duralex pouvait prendre un petit moment pour nous expliquer tout ça urbi et orbi une bonne fois pour toutes, avec les autres pays limitrophes et puis les pays non limitrophes aussi tant qu'à faire, parce que j'ai vraiment jamais bien saisi le truc - genre quelles sont les vitesse maximales "tolérées" avant prune / retrait, etc...
"We came across a Guzzi rider at Sturgis who was riding bitch on a Goldwing while waiting for UPS to deliver a clutch hub to the campground."
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#3merci de vos réponse, mais en faite c pas clair du tout... lol
c bizarre que ce soit pas mieux définit se genre de situation.
si jamais la moto est immatriculé sur France...
la personne est suisse et permis suisse.
et le radar était pas mobile mais pris par un gendarme avec un espèce de pistolet (marqué dans la contravention), mais il a pas arrêter la personne (il a du se dire qu'il avait la plaque donc c'était suffisant).
svp est ce que quelqu'un en saurait plus...
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#4A) Permis de conduire
Le pays du lieu de situation de l'infraction peut prononcer le retrait du permis qu'il a délivré ou prononcer une interdiction de conduire sur son territoire pour les permis étrangers. Cette information est alors transmise au pays d'origine, qui va réagir (sur le plan du permis) comme si l'infraction avait été commise dans ce pays d'origine. Voir la Convention européenne sur les effets internationaux de la déchéance du droit de conduire un véhicule à moteur de 1976 ici En résumé il y a échange d'information et la Suisse peut réagir (sur le plan du retrait de permis) comme si l'infraction avait été commise en Suisse.
Pour info, voir l'ATF 133 II 331, résumé ici : 14.06.2007 Les autorités cantonales ne pourront plus prononcer un seul retrait de permis pour des infractions routières commises à l'étranger. Le Tribunal fédéral (TF) juge que la base légale fait défaut.Il donne raison à un conducteur saint-gallois qui avait écopé d'une amende de 100 euros pour un excès de vitesse de 41 km/h sur une autoroute allemande. Dans la foulée, cet automobiliste s'était vu infliger une interdiction de circuler sur les routes allemandes pendant une durée d'un mois. Informé, l'Office de la circulation du canton de Saint-Gall avait lui aussi réagi et prononcé un retrait de permis de trois mois. Une décision annulée par le TF, qui juge insuffisant l'arsenal juridique invoqué par l'administration cantonale.Son verdict fait définitivement vaciller une jurisprudence qui avait permis pendant quarante ans de punir d'un retrait de permis les automobilistes coupables d'avoir violé les règles de la circulation sur les routes étrangères.L'ordonnance réglant l'admission des personnes et des véhicules à la circulation prévoit le cas de figure, ont admis les juges fédéraux. Mais elle ne comble pas à elle seule le vide juridique.Car un retrait de permis constitue une mesure grave. Elle doit impérativement être prévue dans une loi et non pas dans une simple ordonnance.Informé de la décision des juges fédéraux, Moritz Leuenberger a immédiatement réagi. Il souhaite que les services de son département comblent au plus vite le vide juridique constaté par le TF, a indiqué le porte-parole de l'Office fédéral des routes (OFROU).Deux juges minoritaires, favorables au maintien de l'ancienne jurisprudence, ont rappelé que la Suisse a signé des accords avec une dizaine d'autres pays, dont l'Italie, la Grèce, la Croatie et le Liechtenstein. /ATS
B) les amendes
voir déjà cette info TSR de 2006 avec un bon point de situation.
Selon une réponse officielle de 2005 et donc peut-être dépassée, il existe des centres de coopération policière et douanière (p. ex. Genève ou Chiasso) qui recherchent l'identité du détenteur d'un véhicule ayant commis une infraction en Suisse. Si celle-ci est découverte, le détenteur est abordé pour identification du conducteur responsable. Dans la majorité des cas, aucun renseignement n'est obtenu à ce sujet. Dans le cas où un étranger s'identifie comme étant conducteur responsable, un rapport de dénonciation est établi, qui aboutira à une ordonnance pénale. A remarquer que les montants récupérés grâce à ce service d'identification des détenteurs de véhicules immatriculés en France et en Italie sont estimés à plus de 4 millions de francs pour toute la Suisse. Lorsque la procédure aboutit au prononcé d'une ordonnance pénale, le greffe du magistrat compétent poursuit le paiement du montant de l'amende et des frais en s'adressant au conducteur fautif domicilié à l'étranger. Si celui-ci refuse de payer, le juge prend, après rappel, une ordonnance de conversion d'amende en arrêts. Aucune poursuite pour dettes ne peut être initiée à l'étranger. Un moyen efficace existe néanmoins, amenant souvent le contrevenant étranger à payer le montant de l'amende et des frais. En effet, les autorités pénales compétentes signalent systématiquement ces cas dans le système de recherche informatisées de police (RIPOL) (signalement du conducteur). Ce signalement permet aux autorités douanières d'intercepter le véhicule et son conducteur lorsqu'ils passent la frontière et, en général, le condamné paye tout de suite les montants dus. Il n'existe pas de système d'encaissement au niveau international. Certains pays de l'Union européenne ont conclu des accords bilatéraux afin de coopérer pour la poursuite des infractions en matière de circulation routière; mais la majorité des Etats membres ne possèdent pas de procédures formellement définies pour traiter les infractions commises par les personnes résidant à l'étranger. Cela étant, la Commission Européenne étudie la possibilité d'harmoniser le contrôle-sanction transfrontalier dans l'Union
Depuis la signature de l'Accord de Berne, le 11.05.1998, entre le Conseil Fédéral et le Gouvernement de la République Française, relatif à la coopération en matière judiciaire, policière et douanière, un Centre de Coopération Police Douane (CCPD), a été inauguré le 5 août 2002, à Genève.
information du 16.3.07 : Le centre de coopération police douane (CCPD) inauguré il y a quatre ans à Chiasso est devenu une véritable mine d’or pour les cantons de Suisse alémanique. Les automobilistes italiens qui se font flasher pour excès de vitesse peuvent désormais être recherchés et se voir adresser une facture. L’an dernier, les autorités suisses ont demandé au CCPD des informations se rapportant à des numéros de plaque d’automobilistes italiens qui ont contrevenu au code de la route en Suisse dans 59'432 cas. Il ressort du rapport annuel publié par le CCPD que le nombre de cas a doublé par rapport au quelque 24'000 cas enregistrés l’année précédente. Cinq radars fixes sont installés sur l’autoroute dans le canton de Bâle-Campagne. Les avantages procurés par le CCPD sont apparus au grand jour. Le nombre de demandes d’information adressées par la police de ce canton à Chiasso a passé de trois en 2005 à 14'739 l’an passé. Il était pratiquement impossible jusqu’ici de déterminer l’identité des contrevenants italiens au code de la route, a répondu un porte-parole de la police de Bâle-Campagne. Il est désormais facile d’encaisser les amendes. Outre le canton de Bâle-Campagne, les cantons de Zurich, Lucerne, Soleure et Nidwald font largement usage des prestations du centre de Chiasso, où officiers de police suisses et italiens travaillent côte à côte. Le bruit s’est répandu en Italie qu’il est préférable de payer les amendes en Suisse, est-il relevé à CCPD. Celui-ci estime que la proportion des amendes payées continuera à s’accroître ces prochaines années. Les contrevenants qui continuent à jeter leur amende à la corbeille risquent fort d’avoir des ennuis lors de leur prochaine entrée en Suisse. L’amende non payée est en effet transformée en peine de détention. Les automobilistes suisses qui pèsent par trop sur le champignon en Italie doivent eux aussi prendre garde, car les autorités italiennes tirent également profit de l’échange d’informations du CCPD. Celles-ci ont adressé une demande d’information se rapportant à un automobiliste suisse qui a contrevenu au code la route dans près de 8'000 cas l’an dernier.
Pour approfondir : Message du 7 décembre 2007 concernant l’Accord avec le Gouvernement de la République française relatif à la coopération transfrontalière en matière judiciaire, policière et douanière
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#5et sujet TSR d'aujourd'hui.
"We came across a Guzzi rider at Sturgis who was riding bitch on a Goldwing while waiting for UPS to deliver a clutch hub to the campground."