Bon...je voulais juste rajouter quelque chose sur cette autoproclamation du Kosovo....ceci n'est pas de la politique ..juste un événement qui c'est passé à côté de chez nous et je ne souhaite pas prendre position sur ce sujet donc je ne souhaite pas faire de la politique ceci doit être très clair....mais simplement un débat comme celui des tours sur un autre topic par ex.
Je précise d'emblée que je suis content pour les Kosovars...et c'est un jour qui fera date...j'espère dans le bon sens....mais comme je suis un homme qui aime que les règles et la justice je me pose quand-même plus d'une question quand à la LEGALITE de cette indépendance....
Car la colère Serbe qu'il faut quand-même prendre au sérieux est quand-même partiellement justifiée.....si on fait référence à la résolution 1244 signée le 10 juin 1999 qui reconnaît totalement la souvraineté Serbe sur le Kosovo.
Certe ils y a eux des négociations entres les deux parties..mais elles n'ont rien donnés....et même en cas d'échecs des négotiations les Américains savaient déjà ce qui allait se passer
Donc du moment que les "négociations" ont aboutis sur un échec et qu'il y a eu quand-même indépendance..les Serbes n'ont pas eux le "choix"..parce que par définition dans une négotiation qui est positive..chaque parti donne et/ou perd quelque chose pour aboutir à........de ce cas il y à eu imposition...donc je me repose la question..LEGAL ou PAS???????
Ce matin un journaliste a posé une question toute simple au secrétaire générale des Nations Unies Monsieur Ban Ki-Moon
Voici la question: Monsieur...pensez-vous que cette proclamation d'indépendance est légale??????
le secrétaire à attendu 10 secondes avant de répondre....le visage très tendu..
--il a parlé de la résolution 1244 mais n'a pas répondu à la question
le journaliste lui pose à nouveau la même question......
il obtient la même réponse...............
alors voilà..j'arrête là..je me pose juste des questions..je ne souhaite offenser personne et surtout pas les Kosovars s'il y en as parmis nous....
J'ajoute un article fort interéssant
Kosovo : l’indépendance, et après ?
Le Kosovo vient de proclamer, ce 17 février, de manière unilatérale son indépendance. Cette décision, longtemps attendue, est présentée comme inéluctable après l’échec programmé des discussions entre Belgrade et Pristina. Parviendra-t-elle à calmer les tensions engendrées par le statu quo qui prévaut depuis l’instauration du protectorat international en 1999, ou ne risque-t-elle pas, au contraire, de rallumer tous les brasiers mal éteints de la région ? Et que sera le Kosovo de demain, « indépendant » mais sous contrôle, et sans aucune perspective économique viable ?
Durant deux années, le gouvernement serbe et les autorités albanaises du Kosovo ont mené des « négociations » qui, par bien des aspects, n’ont été qu’un théâtre de faux-semblants. D’entrée de jeu, les Etats-Unis avaient fixé les règles, en déclarant que l’issue — l’indépendance — était inéluctable. Alors que cette option était et demeure inacceptable pour Belgrade, aucune tentative réelle de dégager un compromis n’a jamais été entreprise. Pour sa part, la Serbie avait fondé toute sa stratégie sur le soutien de la Russie et sur les principes du droit international, réclamant le respect de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui reconnaît explicitement la souveraineté serbe sur le Kosovo.
D’après les dirigeants de Pristina, la proclamation d’indépendance du Kosovo est censée résulter d’un processus « concerté » avec les principaux acteurs de la scène internationale. Pourtant, la cacophonie semble l’emporter. En effet, l’Union européenne est profondément divisée sur le sujet. Certains de ses Etats membres (l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Roumanie et la Slovaquie) n’envisagent pas de reconnaître immédiatement l’indépendance du nouvel Etat, même s’ils ne devraient pas s’opposer à l’envoi de la mission européenne Eulex, qui reprendra une partie des compétences détenues depuis juin 1999 par la Mission des Nations unies au Kosovo (Minuk), notamment dans les domaines de la police et de la justice.
Tout le problème est que l’envoi de cette mission nécessite un feu vert du Conseil de sécurité. Il faudrait, à tout le moins, que le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon décide que l’envoi de cette mission n’est pas incompatible avec la résolution 1244, qui restera formellement en vigueur tant qu’une autre résolution n’aura pas été adoptée. La Serbie et la Russie ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, dont la majorité des membres sont actuellement hostiles à l’indépendance. Cette offensive diplomatique pourrait compliquer encore plus la tâche des Européens, en accentuant leurs divisions internes.
L’ampleur de la réaction russe demeure une inconnue. Moscou se contentera-t-elle de réactions politiques et diplomatiques ? La Russie a souvent mis en garde contre le précédent que pourrait représenter l’indépendance du Kosovo dans les territoires sécessionnistes du Caucase ou en Transnistrie moldave. Elle dispose aussi de l’arme du gaz et du pétrole, et vient de parapher plusieurs contrats énergétiques avec les pays des Balkans (Bulgarie, Serbie, bientôt Macédoine), lourds de conséquences pour l’approvisionnement de l’Europe occidentale.
En réalité, nul ne sait quand la mission européenne va effectivement se déployer au Kosovo, ni comment elle articulera son action avec la Minuk, toujours présente. Une seule chose paraît certaine, la sécurité du territoire restera de la compétence des forces de l’OTAN, la KFOR. Le contrôle des frontières et des douanes devrait être prioritairement assuré par la police locale des Nations Unies et la KFOR.
Il est donc certain que l’indépendance du Kosovo ne sera que très formelle : au lendemain de la proclamation, bien peu de choses changeront. Les Albanais auront obtenu la satisfaction symbolique de la revendication qui les unit depuis des années, mais combien de temps se contenteront-ils d’une indépendance symbolique ?
Risques régionaux
La Serbie considèrera comme nulle et illégale la proclamation d’indépendance, mais l’ampleur des réactions et des mesures de rétorsion qu’elle prendra demeure incertaine. Belgrade devrait, à tout le moins, rappeler ses ambassadeurs des pays qui reconnaîtront l’indépendance du Kosovo et appliquer à ce dernier un embargo. Cette dernière mesure pourrait avoir de très lourdes conséquences sur le territoire, qui dépend largement de la Serbie pour son approvisionnement énergétique et de nombreux produits de base. Alors que le Kosovo vit depuis 1999 au rythme d’incessantes coupures de courant, la situation pourrait donc encore beaucoup s’aggraver, même si la Minuk assure que des mesures de prévention ont été prises. La pénurie de produits alimentaires qui pourrait se produire risque également de faire la fortune des contrebandiers.
A priori, la Serbie a exclu d’envoyer l’armée au Kosovo, mais cette promesse pourrait être remise en cause si la violence se généralisait dans les zones serbes du territoire. Le risque d’attaques et de provocations contre les enclaves serbes ne peut pas être exclu, même si les dirigeants albanais assurent contrôler leurs troupes et s’ils n’ont, dans l’immédiat, aucun intérêt politique à laisser se développer un tel scénario. Les risques les plus grands se concentrent peut-être, dans l’immédiat, dans la zone nord du territoire, majoritairement serbe.
Tout comme Belgrade, le Conseil national serbe du Kosovo et Metohija devrait considérer comme nulle et non avenue la proclamation d’indépendance, mais sans proclamer la sécession de la zone Nord, qui reviendrait à reconnaître le détachement du reste du territoire. Alors que milices, groupes paramilitaires et provocateurs en tout genre abondent à Mitrovica, dans le camp serbe comme dans le camp albanais, la moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres.
Même si une explosion parvient à être évitée dans les heures et les jours qui suivront la proclamation d’indépendance, que deviendront les zones serbes du Kosovo, où fonctionnent depuis huit années des institutions « parallèles » ? Imaginer leur « réintégration » dans le Kosovo indépendant est parfaitement illusoire, et les diplomates occidentaux sembleraient pouvoir s’accommoder, dans un premier temps, d’une « partition en douceur » du secteur nord, d’une partition qui ne dirait pas son nom, et qui ne serait rien d’autre que le maintien de la situation actuelle…
On ignore également l’ampleur de l’onde de choc régional que provoquera l’indépendance du Kosovo. Les Albanais de Macédoine, du Monténégro et de la Vallée de Presevo devraient la fêter, eux aussi. On peut supposer que les problèmes immédiats ne se poseront pas dans ces régions, même si l’indépendance du Kosovo entraînera l’ouverture d’une autre question, celle d’une éventuelle unification nationale albanaise. Par contre, les Serbes de Bosnie-Herzégovine pourraient mettre en avant le précédent du Kosovo pour réclamer, eux aussi, le droit à l’autodétermination. Alors que la Bosnie ne parvient pas à sortir d’une interminable crise politique, il est à tout le moins certain que l’indépendance du Kosovo durcira encore les conflits internes à cette république. D’ailleurs, la Bosnie a exclu de reconnaître immédiatement l’indépendance du Kosovo.
Un bisexuel à deux fois plus de chances de tirer un coup le samedi soir
La question de la souveraineté d'un état est clairement abordée... Prions pour que les esprits se calment et qu'une solution diplomatique puisse être envisagée avant d'avoir une bande de Gaza en europe ...
L'art de la réussite consisite à savoir s'entourer des meilleurs !
17.02.2008
Granges-Paccot: coups de feu tirés en l'air
Des coups de feu ont été tirés en l'air dimanche à Granges-Paccot. Six impacts de balle ont été découverts contre un bâtiment, à la route de Morat. Personne n'a été blessé.
Dimanche 17 février 2008 à 16h15, la Police cantonale est intervenue à la route de Morat - bâtiment de l'ECAB - à Granges-Paccot, pour des jeunes qui auraient tiré contre un bâtiment. Sur place, les agents ont intercepté trois personnes, ressortissantes du Kosovo - âgées de 19, 21 et 22 ans - à l'intérieur d'une automobile.
Lors de la fouille du véhicule, les agents ont découvert à l'arrière, sous le tapis, plusieurs douilles. Ils ont également mis à jour, dissimulée sous le siège du passager avant du véhicule en question, un pistolet de calibre 9mm, non chargé ainsi qu'un chargeur contenant 6 balles.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme de 22 ans serait l'auteur des coups de feu. Entendu par les agents, il a avoué avoir tiré des coups de feu en l'air afin de fêter l'indépendance de son pays et sans intention de viser un bâtiment.
Au total, six impacts ont été découverts: au-dessous de l'avant-toit, dans les stores du 3ème étage et dans trois fenêtres du 4ème étage.
Personne n'a été blessé. Les trois jeunes hommes ont été placés en garde à vue. Une instruction a été ouverte par le Juge d'instruction Jean-Luc Mooser pour infraction à la loi sur les armes et mise en danger de la vie d’autrui.
Auteur :
Police cantonale Fribourg / Service de presse et prévention
voici encore un article qui peux être intéressant..un autre regard...franchement je suis assez inquiet..j'espère me tromper
L'indépendance du Kosovo, proclamée le 17 février à Pristina, clôt un chapitre de l'histoire marqué au fer de la haine et de guerres, de décennies d'oppression et de dizaines de milliers de morts. Ce jour historique ne fait pas table rase du passé même si l'on peut espérer des lendemains plus pacifiques. Il ne résout pas davantage tous les défis d'avenir que doivent relever les dirigeants kosovars et l'Union européenne, chargée de superviser les premiers pas de ce pays nouveau-né sur la scène mondiale : chômage endémique, corruption, trafics en tout genre, tensions intercommunautaires.
Ce pays enclavé entre la Serbie, la Macédoine, l'Albanie et le Monténégro, doté d'un réseau d'infrastructures calamiteux, est l'une des régions les plus pauvres d'Europe. En 2006, selon le Fonds monétaire international, son produit national brut (PNB) ne dépassait pas les 1 500 dollars (1 017 euros) par habitant. Le chiffre est peut-être sous-évalué. Mais en l'absence de données fiables, c'est comparable à la Moldavie (2 200 dollars) et largement inférieur à la Macédoine voisine (8 400 dollars) ou à la Bulgarie (11 800 dollars).
Faute du moindre tissu industriel ou presque, la richesse nationale (3,4 milliards de dollars en 2006) résulte pour un tiers des transferts d'argent envoyés par la diaspora ou les travailleurs émigrés, ainsi que de l'aide internationale. L'essentiel de l'économie s'appuie sur les secteurs de la construction et des services de base (transport, restauration...). Quant aux exportations, elles se résument principalement à la vente de ferrailles. Personne n'a vu, non plus, de cohortes d'investisseurs étrangers piétinant à la frontière. Un des seuls projets, certes d'envergure, est la construction d'une nouvelle centrale électrique marchant au lignite, une des rares ressources naturelles du pays ; quand elle sera en service, pas avant 2012, le Kosovo pourrait exporter de l'énergie vers ses voisins, déficitaires en ce domaine.
La principale richesse de ce pays de quelque 2 millions d'habitants, Albanais pour 90 % d'entre eux, est la jeunesse de sa main-d'oeuvre. Un Kosovar sur deux a moins de 27 ans. Ce peut être une source de dynamisme et d'imagination pour le développement. Mais c'est une jeunesse qui a commencé à étudier dans les caves des maisons faisant office de salles de cours dans le réseau d'éducation parallèle, déconnecté de la Serbie, mis en place par les Albanais du Kosovo au début des années 1990. Lorsque le régime de Slobodan Milosevic séparait les écoliers serbes des Albanais et renvoyait leurs parents des institutions publiques.
Aujourd'hui, l'université de Pristina n'est toujours pas réputée dans le monde pour son excellence. Et si les dirigeants kosovars et la communauté internationale sont conscients de l'urgence à investir massivement dans l'éducation, ils en connaissent le prix élevé et savent que l'on ne touche les dividendes qu'à long terme. En attendant, il faut se rappeler que les jeunes émeutiers kosovars albanais de mars 2004 étaient, certes, nourris par les haines intercommunautaires et l'impatience de gagner l'indépendance. Mais ils étaient aussi mus par un profond ressort social : pauvreté, chômage massif (au moins 40 % de la population active), sentiment d'enfermement, avenir incertain... S'ils ne veulent pas nourrir les ressentiments, les pays développés qui ont reconnu le nouvel Etat seraient bien avisés d'ouvrir leurs frontières à la main-d'oeuvre kosovare, peu qualifiée, et d'offrir des bourses d'études.
Car le Kosovo affiche un déficit inquiétant d'élites économiques et politiques. C'est notamment pour cette raison que le plan du médiateur de l'ONU, l'ancien président finlandais, Martti Ahtisaari, préconisait en mars 2007, une indépendance sous supervision internationale. Or il ne s'agit plus uniquement aujourd'hui d'empêcher la destruction du patrimoine historique de l'Eglise orthodoxe serbe ou de protéger les propriétés et la vie des civils de la vengeance ou des convoitises albanaises. Il s'agit de construire un Etat viable.
Ce n'est pas la Serbie, puissance régionale perçue comme colonialiste par ses voisins balkaniques et elle-même confrontée à une transition économique douloureuse, qui lui facilitera la tâche. Au contraire, Belgrade menace de prendre des mesures de rétorsions au moins économiques contre cet Etat "illégal" qu'elle jure de ne jamais reconnaître. Elle feint de penser qu'elle pourrait un jour récupérer ces 15 % de son territoire, berceau de son Eglise et haut lieu d'histoire où ne vivent plus actuellement que 120 000 Serbes. La Serbie entend d'ailleurs continuer à entretenir ses propres structures de pouvoir parallèle (éducation, système social et de santé, justice...) dans les enclaves où vivent ses nationaux.
Reste le soutien de la mission civile européenne de quelque 2 000 personnes que l'Union européenne (UE) s'apprête à déployer au Kosovo pour encadrer l'indépendance. Sans parler de la difficulté que cette mission aura à s'installer dans le nord serbe, de Mitrovica, sa tâche s'annonce compliquée.
Le bilan de la précédente présence internationale, la Mission internationale des Nations unies au Kosovo (Minuk), qui administre la région depuis la fin de la guerre en juin 1999, constitue un inquiétant précédent. Pour ses nombreux détracteurs, y compris en son sein, l'activité de la Minuk est entachée de gaspillage, de scandales de corruption, de partialité, d'inefficacité à relancer l'économie malgré les dizaines de milliards d'euros dépensés...
La nouvelle mission européenne se concentrera essentiellement sur les affaires de police et de justice, d'où son nom : Eulex Kosovo. Elle comprendra un volet politique pour surveiller l'application des dispositions du plan Ahtisaari (décentralisation, protection des minorités...) qui encadre cette indépendance supervisée. Et un contingent de soldats conduits par l'OTAN - actuellement la KFOR forte de 16 000 hommes - assurera la sécurité militaire. L'Eulex sera-t-elle plus convaincante que la Minuk ? Aura-t-elle la volonté et le pouvoir de faire le ménage dans les ministères, dans une police et une justice, actuellement rongés par la corruption, écrasés sous le poids des allégeances familiales et menacés par la violence des groupes criminels ?
Echouer serait prendre le risque de voir émerger une zone grise au coeur de l'Europe. Et ni les dirigeants kosovars ni la communauté internationale n'ont désormais l'excuse de l'absence de statut pour justifier leurs erreurs.
Inscription: 02/10/2005
Localisation: Lausanne
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#16Ce n'est pas de la politique........c'est la manifestation de joie de plusieurs milliers de personnes à Lausanne.
Un bisexuel à deux fois plus de chances de tirer un coup le samedi soir
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#17Maintenent y a la russie et la chine qui contest
Sa sent la m.... tout cela
#46 POWER
SENNA the best
http://cedsenna80.skyrock.com/
Inscription: 02/10/2005
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#18Bon...je voulais juste rajouter quelque chose sur cette autoproclamation du Kosovo....ceci n'est pas de la politique ..juste un événement qui c'est passé à côté de chez nous et je ne souhaite pas prendre position sur ce sujet donc je ne souhaite pas faire de la politique ceci doit être très clair....mais simplement un débat comme celui des tours sur un autre topic par ex.
Je précise d'emblée que je suis content pour les Kosovars...et c'est un jour qui fera date...j'espère dans le bon sens....mais comme je suis un homme qui aime que les règles et la justice je me pose quand-même plus d'une question quand à la LEGALITE de cette indépendance....
Car la colère Serbe qu'il faut quand-même prendre au sérieux est quand-même partiellement justifiée.....si on fait référence à la résolution 1244 signée le 10 juin 1999 qui reconnaît totalement la souvraineté Serbe sur le Kosovo.
Certe ils y a eux des négociations entres les deux parties..mais elles n'ont rien donnés....et même en cas d'échecs des négotiations les Américains savaient déjà ce qui allait se passer
Donc du moment que les "négociations" ont aboutis sur un échec et qu'il y a eu quand-même indépendance..les Serbes n'ont pas eux le "choix"..parce que par définition dans une négotiation qui est positive..chaque parti donne et/ou perd quelque chose pour aboutir à........de ce cas il y à eu imposition...donc je me repose la question..LEGAL ou PAS???????
Ce matin un journaliste a posé une question toute simple au secrétaire générale des Nations Unies Monsieur Ban Ki-Moon
Voici la question: Monsieur...pensez-vous que cette proclamation d'indépendance est légale??????
le secrétaire à attendu 10 secondes avant de répondre....le visage très tendu..
--il a parlé de la résolution 1244 mais n'a pas répondu à la question
le journaliste lui pose à nouveau la même question......
il obtient la même réponse...............
alors voilà..j'arrête là..je me pose juste des questions..je ne souhaite offenser personne et surtout pas les Kosovars s'il y en as parmis nous....
J'ajoute un article fort interéssant
Kosovo : l’indépendance, et après ?
Le Kosovo vient de proclamer, ce 17 février, de manière unilatérale son indépendance. Cette décision, longtemps attendue, est présentée comme inéluctable après l’échec programmé des discussions entre Belgrade et Pristina. Parviendra-t-elle à calmer les tensions engendrées par le statu quo qui prévaut depuis l’instauration du protectorat international en 1999, ou ne risque-t-elle pas, au contraire, de rallumer tous les brasiers mal éteints de la région ? Et que sera le Kosovo de demain, « indépendant » mais sous contrôle, et sans aucune perspective économique viable ?
Durant deux années, le gouvernement serbe et les autorités albanaises du Kosovo ont mené des « négociations » qui, par bien des aspects, n’ont été qu’un théâtre de faux-semblants. D’entrée de jeu, les Etats-Unis avaient fixé les règles, en déclarant que l’issue — l’indépendance — était inéluctable. Alors que cette option était et demeure inacceptable pour Belgrade, aucune tentative réelle de dégager un compromis n’a jamais été entreprise. Pour sa part, la Serbie avait fondé toute sa stratégie sur le soutien de la Russie et sur les principes du droit international, réclamant le respect de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui reconnaît explicitement la souveraineté serbe sur le Kosovo.
D’après les dirigeants de Pristina, la proclamation d’indépendance du Kosovo est censée résulter d’un processus « concerté » avec les principaux acteurs de la scène internationale. Pourtant, la cacophonie semble l’emporter. En effet, l’Union européenne est profondément divisée sur le sujet. Certains de ses Etats membres (l’Espagne, la Grèce, Chypre, la Roumanie et la Slovaquie) n’envisagent pas de reconnaître immédiatement l’indépendance du nouvel Etat, même s’ils ne devraient pas s’opposer à l’envoi de la mission européenne Eulex, qui reprendra une partie des compétences détenues depuis juin 1999 par la Mission des Nations unies au Kosovo (Minuk), notamment dans les domaines de la police et de la justice.
Tout le problème est que l’envoi de cette mission nécessite un feu vert du Conseil de sécurité. Il faudrait, à tout le moins, que le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon décide que l’envoi de cette mission n’est pas incompatible avec la résolution 1244, qui restera formellement en vigueur tant qu’une autre résolution n’aura pas été adoptée. La Serbie et la Russie ont demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité, dont la majorité des membres sont actuellement hostiles à l’indépendance. Cette offensive diplomatique pourrait compliquer encore plus la tâche des Européens, en accentuant leurs divisions internes.
L’ampleur de la réaction russe demeure une inconnue. Moscou se contentera-t-elle de réactions politiques et diplomatiques ? La Russie a souvent mis en garde contre le précédent que pourrait représenter l’indépendance du Kosovo dans les territoires sécessionnistes du Caucase ou en Transnistrie moldave. Elle dispose aussi de l’arme du gaz et du pétrole, et vient de parapher plusieurs contrats énergétiques avec les pays des Balkans (Bulgarie, Serbie, bientôt Macédoine), lourds de conséquences pour l’approvisionnement de l’Europe occidentale.
En réalité, nul ne sait quand la mission européenne va effectivement se déployer au Kosovo, ni comment elle articulera son action avec la Minuk, toujours présente. Une seule chose paraît certaine, la sécurité du territoire restera de la compétence des forces de l’OTAN, la KFOR. Le contrôle des frontières et des douanes devrait être prioritairement assuré par la police locale des Nations Unies et la KFOR.
Il est donc certain que l’indépendance du Kosovo ne sera que très formelle : au lendemain de la proclamation, bien peu de choses changeront. Les Albanais auront obtenu la satisfaction symbolique de la revendication qui les unit depuis des années, mais combien de temps se contenteront-ils d’une indépendance symbolique ?
Risques régionaux
La Serbie considèrera comme nulle et illégale la proclamation d’indépendance, mais l’ampleur des réactions et des mesures de rétorsion qu’elle prendra demeure incertaine. Belgrade devrait, à tout le moins, rappeler ses ambassadeurs des pays qui reconnaîtront l’indépendance du Kosovo et appliquer à ce dernier un embargo. Cette dernière mesure pourrait avoir de très lourdes conséquences sur le territoire, qui dépend largement de la Serbie pour son approvisionnement énergétique et de nombreux produits de base. Alors que le Kosovo vit depuis 1999 au rythme d’incessantes coupures de courant, la situation pourrait donc encore beaucoup s’aggraver, même si la Minuk assure que des mesures de prévention ont été prises. La pénurie de produits alimentaires qui pourrait se produire risque également de faire la fortune des contrebandiers.
A priori, la Serbie a exclu d’envoyer l’armée au Kosovo, mais cette promesse pourrait être remise en cause si la violence se généralisait dans les zones serbes du territoire. Le risque d’attaques et de provocations contre les enclaves serbes ne peut pas être exclu, même si les dirigeants albanais assurent contrôler leurs troupes et s’ils n’ont, dans l’immédiat, aucun intérêt politique à laisser se développer un tel scénario. Les risques les plus grands se concentrent peut-être, dans l’immédiat, dans la zone nord du territoire, majoritairement serbe.
Tout comme Belgrade, le Conseil national serbe du Kosovo et Metohija devrait considérer comme nulle et non avenue la proclamation d’indépendance, mais sans proclamer la sécession de la zone Nord, qui reviendrait à reconnaître le détachement du reste du territoire. Alors que milices, groupes paramilitaires et provocateurs en tout genre abondent à Mitrovica, dans le camp serbe comme dans le camp albanais, la moindre étincelle pourrait mettre le feu aux poudres.
Même si une explosion parvient à être évitée dans les heures et les jours qui suivront la proclamation d’indépendance, que deviendront les zones serbes du Kosovo, où fonctionnent depuis huit années des institutions « parallèles » ? Imaginer leur « réintégration » dans le Kosovo indépendant est parfaitement illusoire, et les diplomates occidentaux sembleraient pouvoir s’accommoder, dans un premier temps, d’une « partition en douceur » du secteur nord, d’une partition qui ne dirait pas son nom, et qui ne serait rien d’autre que le maintien de la situation actuelle…
On ignore également l’ampleur de l’onde de choc régional que provoquera l’indépendance du Kosovo. Les Albanais de Macédoine, du Monténégro et de la Vallée de Presevo devraient la fêter, eux aussi. On peut supposer que les problèmes immédiats ne se poseront pas dans ces régions, même si l’indépendance du Kosovo entraînera l’ouverture d’une autre question, celle d’une éventuelle unification nationale albanaise. Par contre, les Serbes de Bosnie-Herzégovine pourraient mettre en avant le précédent du Kosovo pour réclamer, eux aussi, le droit à l’autodétermination. Alors que la Bosnie ne parvient pas à sortir d’une interminable crise politique, il est à tout le moins certain que l’indépendance du Kosovo durcira encore les conflits internes à cette république. D’ailleurs, la Bosnie a exclu de reconnaître immédiatement l’indépendance du Kosovo.
Un bisexuel à deux fois plus de chances de tirer un coup le samedi soir
Inscription: 25/09/2007
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#19Moi se qui me fait rire c'est qu'il arborais tous le drapeau albanais alors qu'ils sont tout content de ne plus faire partie de l'albanie
ils aurais juste du sortir des echarpes du kosovo ou drapeau avec kosovo comme inscription mais pas le drapeau albanais.
c'est juste mon point de vue
vroum vroum
Inscription: 13/02/2007
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#20La question de la souveraineté d'un état est clairement abordée... Prions pour que les esprits se calment et qu'une solution diplomatique puisse être envisagée avant d'avoir une bande de Gaza en europe ...
L'art de la réussite consisite à savoir s'entourer des meilleurs !
JFK
Inscription: 04/05/2007
Localisation: Granges-Paccot
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#21Ben chez moi ça Klaxonnait pas mais....
17.02.2008
Granges-Paccot: coups de feu tirés en l'air
Des coups de feu ont été tirés en l'air dimanche à Granges-Paccot. Six impacts de balle ont été découverts contre un bâtiment, à la route de Morat. Personne n'a été blessé.
Dimanche 17 février 2008 à 16h15, la Police cantonale est intervenue à la route de Morat - bâtiment de l'ECAB - à Granges-Paccot, pour des jeunes qui auraient tiré contre un bâtiment. Sur place, les agents ont intercepté trois personnes, ressortissantes du Kosovo - âgées de 19, 21 et 22 ans - à l'intérieur d'une automobile.
Lors de la fouille du véhicule, les agents ont découvert à l'arrière, sous le tapis, plusieurs douilles. Ils ont également mis à jour, dissimulée sous le siège du passager avant du véhicule en question, un pistolet de calibre 9mm, non chargé ainsi qu'un chargeur contenant 6 balles.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le jeune homme de 22 ans serait l'auteur des coups de feu. Entendu par les agents, il a avoué avoir tiré des coups de feu en l'air afin de fêter l'indépendance de son pays et sans intention de viser un bâtiment.
Au total, six impacts ont été découverts: au-dessous de l'avant-toit, dans les stores du 3ème étage et dans trois fenêtres du 4ème étage.
Personne n'a été blessé. Les trois jeunes hommes ont été placés en garde à vue. Une instruction a été ouverte par le Juge d'instruction Jean-Luc Mooser pour infraction à la loi sur les armes et mise en danger de la vie d’autrui.
Auteur :
Police cantonale Fribourg / Service de presse et prévention
Inscription: 11/12/2007
Localisation: Aigle
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#22ouais ils ont signée notre indépendance!
Koso-Vaud
Vive le fin blanc du lavaux!
Inscription: 25/09/2007
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#23un 9mm pour feter l'independence!!!!!!
j'espere qu'ils n'iront jamais au mondial parce que s'il gagnent j'ause pas imaginer l'arme qu'ils pourrait nous sortir pour feter la victoire
vroum vroum
Inscription: 02/10/2005
Localisation: Lausanne
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#24voici encore un article qui peux être intéressant..un autre regard...franchement je suis assez inquiet..j'espère me tromper
L'indépendance du Kosovo, proclamée le 17 février à Pristina, clôt un chapitre de l'histoire marqué au fer de la haine et de guerres, de décennies d'oppression et de dizaines de milliers de morts. Ce jour historique ne fait pas table rase du passé même si l'on peut espérer des lendemains plus pacifiques. Il ne résout pas davantage tous les défis d'avenir que doivent relever les dirigeants kosovars et l'Union européenne, chargée de superviser les premiers pas de ce pays nouveau-né sur la scène mondiale : chômage endémique, corruption, trafics en tout genre, tensions intercommunautaires.
Ce pays enclavé entre la Serbie, la Macédoine, l'Albanie et le Monténégro, doté d'un réseau d'infrastructures calamiteux, est l'une des régions les plus pauvres d'Europe. En 2006, selon le Fonds monétaire international, son produit national brut (PNB) ne dépassait pas les 1 500 dollars (1 017 euros) par habitant. Le chiffre est peut-être sous-évalué. Mais en l'absence de données fiables, c'est comparable à la Moldavie (2 200 dollars) et largement inférieur à la Macédoine voisine (8 400 dollars) ou à la Bulgarie (11 800 dollars).
Faute du moindre tissu industriel ou presque, la richesse nationale (3,4 milliards de dollars en 2006) résulte pour un tiers des transferts d'argent envoyés par la diaspora ou les travailleurs émigrés, ainsi que de l'aide internationale. L'essentiel de l'économie s'appuie sur les secteurs de la construction et des services de base (transport, restauration...). Quant aux exportations, elles se résument principalement à la vente de ferrailles. Personne n'a vu, non plus, de cohortes d'investisseurs étrangers piétinant à la frontière. Un des seuls projets, certes d'envergure, est la construction d'une nouvelle centrale électrique marchant au lignite, une des rares ressources naturelles du pays ; quand elle sera en service, pas avant 2012, le Kosovo pourrait exporter de l'énergie vers ses voisins, déficitaires en ce domaine.
La principale richesse de ce pays de quelque 2 millions d'habitants, Albanais pour 90 % d'entre eux, est la jeunesse de sa main-d'oeuvre. Un Kosovar sur deux a moins de 27 ans. Ce peut être une source de dynamisme et d'imagination pour le développement. Mais c'est une jeunesse qui a commencé à étudier dans les caves des maisons faisant office de salles de cours dans le réseau d'éducation parallèle, déconnecté de la Serbie, mis en place par les Albanais du Kosovo au début des années 1990. Lorsque le régime de Slobodan Milosevic séparait les écoliers serbes des Albanais et renvoyait leurs parents des institutions publiques.
Aujourd'hui, l'université de Pristina n'est toujours pas réputée dans le monde pour son excellence. Et si les dirigeants kosovars et la communauté internationale sont conscients de l'urgence à investir massivement dans l'éducation, ils en connaissent le prix élevé et savent que l'on ne touche les dividendes qu'à long terme. En attendant, il faut se rappeler que les jeunes émeutiers kosovars albanais de mars 2004 étaient, certes, nourris par les haines intercommunautaires et l'impatience de gagner l'indépendance. Mais ils étaient aussi mus par un profond ressort social : pauvreté, chômage massif (au moins 40 % de la population active), sentiment d'enfermement, avenir incertain... S'ils ne veulent pas nourrir les ressentiments, les pays développés qui ont reconnu le nouvel Etat seraient bien avisés d'ouvrir leurs frontières à la main-d'oeuvre kosovare, peu qualifiée, et d'offrir des bourses d'études.
Car le Kosovo affiche un déficit inquiétant d'élites économiques et politiques. C'est notamment pour cette raison que le plan du médiateur de l'ONU, l'ancien président finlandais, Martti Ahtisaari, préconisait en mars 2007, une indépendance sous supervision internationale. Or il ne s'agit plus uniquement aujourd'hui d'empêcher la destruction du patrimoine historique de l'Eglise orthodoxe serbe ou de protéger les propriétés et la vie des civils de la vengeance ou des convoitises albanaises. Il s'agit de construire un Etat viable.
Ce n'est pas la Serbie, puissance régionale perçue comme colonialiste par ses voisins balkaniques et elle-même confrontée à une transition économique douloureuse, qui lui facilitera la tâche. Au contraire, Belgrade menace de prendre des mesures de rétorsions au moins économiques contre cet Etat "illégal" qu'elle jure de ne jamais reconnaître. Elle feint de penser qu'elle pourrait un jour récupérer ces 15 % de son territoire, berceau de son Eglise et haut lieu d'histoire où ne vivent plus actuellement que 120 000 Serbes. La Serbie entend d'ailleurs continuer à entretenir ses propres structures de pouvoir parallèle (éducation, système social et de santé, justice...) dans les enclaves où vivent ses nationaux.
Reste le soutien de la mission civile européenne de quelque 2 000 personnes que l'Union européenne (UE) s'apprête à déployer au Kosovo pour encadrer l'indépendance. Sans parler de la difficulté que cette mission aura à s'installer dans le nord serbe, de Mitrovica, sa tâche s'annonce compliquée.
Le bilan de la précédente présence internationale, la Mission internationale des Nations unies au Kosovo (Minuk), qui administre la région depuis la fin de la guerre en juin 1999, constitue un inquiétant précédent. Pour ses nombreux détracteurs, y compris en son sein, l'activité de la Minuk est entachée de gaspillage, de scandales de corruption, de partialité, d'inefficacité à relancer l'économie malgré les dizaines de milliards d'euros dépensés...
La nouvelle mission européenne se concentrera essentiellement sur les affaires de police et de justice, d'où son nom : Eulex Kosovo. Elle comprendra un volet politique pour surveiller l'application des dispositions du plan Ahtisaari (décentralisation, protection des minorités...) qui encadre cette indépendance supervisée. Et un contingent de soldats conduits par l'OTAN - actuellement la KFOR forte de 16 000 hommes - assurera la sécurité militaire. L'Eulex sera-t-elle plus convaincante que la Minuk ? Aura-t-elle la volonté et le pouvoir de faire le ménage dans les ministères, dans une police et une justice, actuellement rongés par la corruption, écrasés sous le poids des allégeances familiales et menacés par la violence des groupes criminels ?
Echouer serait prendre le risque de voir émerger une zone grise au coeur de l'Europe. Et ni les dirigeants kosovars ni la communauté internationale n'ont désormais l'excuse de l'absence de statut pour justifier leurs erreurs.
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